Wednesday, March 02, 2005

3. HUIZE DE LANCKSWEERT (BRUSSEL / BRUXELLES 4. GALERIE ALEPH (AALST / ALOST) 5. GALERIE DE ZWARTE PANTER (ANTWERPEN)

ARTIKELS VAN / IN:
PHILIPPE D'ARSCHOT (CATALOGUS) ERIK VAN RUYSBEEK (CATALOGUS) DE NIEUWE GAZET
EMILE KESTEMAN (PEAU DE GERFAUT)

"LUMEN-NUMEN"- Quatrième état

" Une troisième occasion (alors qu'une quatrième et peut-être une cinquième se dessinent déjà) est offerte au groupe "Lumen-Numen" d'exposer, cette fois à Bruxelles, grâce à l'acceuil que lui réservent généreusement Monsieur et Madame Gérald Lancksweert, dans leur propre demeure.
Une expérience inédite est ainsi tentée qui peut s'avérer utile pour les artistes du groupe, en plaçant leurs oeuvres face à de nouveaux amateurs.Il est convenue aussi d'organiser une exposition semblable à la galerie Aleph d'Alost, à l'initiative de Jo Verbrugghen, et à la galerie Zwarte Panter à Anvers à l'invitation d'Adriaan van Raemdonck.
Il semblera indiqué de rappeler que deux expositions ont été précédemment ouvertes par les peintres et les sculpteurs du groupe, réunis par des concordances d'esprit et de recherches picturales ou plastiques, en toute indépendance de courants qui peuvent évoluer alentour. La première manifestation eut lieu à Anvers, en 1967, tandis que la deuxième prenait place à Anvers encore, dans le cadre du Musée des Beaux-Arts.
Le Groupe "Lumen-Numen" a souligné, dès ses débuts, un caractère international. Plusieurs artistes étrangers ont marqué leur sympathie, en effet, pour les idéaux poursuivis par les fondateurs du groupe et se sont spontanément joints à eux. Des peintres tels que Bazaine, Bertholle, le Moal, Jacques Germain et Tal Coat pour la France, le Hongrois Imre Nagy, le Libannais Dadérian, l'Italien Silvio Zanella, les Allemands Henri Pfeifer et Siegward Sprotte ainsi que Ben Koelman et Rudi Polder pour les Pays-Bas, Lars A. Sundberg pour la Suède ou Seiler pour la Suisse, ont entouré de leurs oeuvres l'apport du noyeau belge. Un accent de parenté d'esprit a été mis, par ailleurs, sur l'oeuvre de peintres disparus tels que Jules Schmalzigaug (1886-1917), Philippe Morel (1897-1965) et Jacques Pajak (1930-1965).
Cet internationalisme a été maintenu dans la présente exposition. Si celle-ci ne présente pas l'étendue que lui permettaient, en 1967 comme en 1969, de très vastes locaux, le principe n'en a pas moins été maintenu. Des artistes étrangers exposent, ici, qui font partie du groupe et dont les oeuvres étaient immédiatement disponibles, sur place.
Nous avons dit: troisième exposition du groupe "Lumen-Numen" alors que le titre de cette introduction indique "Quatrième état". C'est que l'un des objectifs du groupe est aussi d'intégrer d'autre d'autres aspects de l'art que la peinture et la sculpture: la littérature, entre autres. C'est ainsi que les deux premiers catalogues tentaient une première synthèse avec une suite de citations exemplaires. Un pas de plus a été fait dans cette direction. Le Groupe vient de publier une volume principalement consacré à une certaine poésie. Cette "Anthologie" de l'inspiration, à travers le temps et l'espace, forme un premier receuil de l'esprit numinueux. Il est surtout question de ce mouvement - ou de cet élan- mystérieux et purement personnel qui, à travers les siècles et les civilisations les plus diverses, formule sous les éternelles apparences de l'art, la véritable et sous-jacente Odyssée de la création artistique. C'est là, dans ce courant subtil que peut être trouvé ce qu'un Heidegger recherchait avec
passion jusque dans ses origines premières.
Cette publication littéraire doit son sommaire à la direction d'Erik van Ruysbeek aidé de Kari Bert et de Serge Largot. Elle compte dans la suite des manifestations du groupe comme troisième état de ses activités. Là encore, l'art plastique trouve sa place avecdes illustrations hors-texte de Serge Vandercam, de Serge Largot et de Remo Martini.

"Une troisième occasion (alors qu'une quatrième et peut-être une cinquième se dessinent déjà) est offerte au groupe "Lumen-Numen" d'exposer, cette fois à Bruxelles, grâce à l'acceuil que lui réservent généreusement Monsieur et Madame Gérald Lancksweert, dans leur propre demeure.
Une expérience inédite est ainsi tentée qui peut s'avérer utile pour les artistes du groupe, en plaçant leurs oeuvres face à de nouveaux amateurs. Il est convenue aussi d'organiser une exposition semblable à la galerie Aleph d'Alost, à l'initiative de Jo Verbrugghen, et à la galerie Zwarte Panter à Anvers à l'invitation d'Adriaan van Raemdonck.
Il semblera indiqué de rappeler que deux expositions ont été précédemment ouvertes par les peintres et les sculpteurs du groupe, réunis par des concordances d'esprit et de recherches picturales ou plastiques, en toute indépendance de courants qui peuvent évoluer alentour. La première manifestation eut lieu à Anvers, en 1967, tandis que la deuxième prenait place à Anvers encore, dans le cadre du Musée des Beaux-Arts.
Le Groupe "Lumen-Numen" a souligné, dès ses débuts,un caractère international. Plusieurs artistes étrangers ont marqué leur sympathie, en effet, pour les idéaux poursuivis par les fondateurs du groupe et se sont spontanément joints à eux. Des peintres tels que Bazaine, Bertholle, le Moal, Jacques Germain et Tal Coat pour la France, le Hongrois Imre Nagy, le Libannais Dadérian, l'Italien Silvio Zanella, les Allemands Henri Pfeifer et
Siegward Sprotte ainsi que Ben Koelman et Rudi Polder pour les Pays-Bas, Lars A. Sundberg pour la Suèdeou Seiler pour la Suisse, ont entouré de leurs oeuvres l'apport du noyeau belge. Un accent de parenté d'esprit a été mis, par ailleurs, sur l'oeuvre de peintres disparus tels que Jules Schmalzigaug (1886-1917), Philippe Morel (1897-1965) et Jacques Pajak (1930-1965).
Cet internationalisme a été maintenu dans la présente exposition. Si celle-ci ne présente pas l'étendue que lui permettaient, en 1967 comme en 1969, de très vastes locaux, le principe n'en a pas moins été maintenu. Des artistes étrangers exposent, ici, qui font partie du groupe et dont les oeuvres étaient immédiatement disponibles, sur place.
Nous avons dit: troisième exposition du groupe "Lumen-Numen" alors que le titre de cette introduction indique "Quatrième état". C'est que l'un des objectifs du groupe est aussi d'intégrer d'autre d'autres aspects de l'art que la peinture et la sculpture: la littérature, entre autres. C'est ainsi que les deux premiers catalogues tentaient une première synthèse avec une suite de citations exemplaires. Un pas de plus a été fait dans cette direction. Le Groupe vient de publier une volume principalement consacré à une certaine poésie. Cette "Anthologie" de l'inspiration, à travers le temps et l'espace, forme un premier receuil de l'esprit numinueux. Il est surtout question de ce mouvement - ou de cet élan- mystérieux et purement personnel qui, à travers les siècles et les civilisations les plus diverses, formule sous les éternelles apparences de l'art, la véritable et sous-jacente Odyssée de la création artistique. C'est là, dans ce courant subtil que peut être trouvé ce qu'un Heidegger recherchait avec passion jusque dans ses origines premières.
Cette publication littéraire doit son sommaire à la direction d'Erik van Ruysbeek aidé de Kari Bert et de Serge Largot. Elle compte dans la suite des manifestations du groupe comme troisième état de ses activités. Là encore, l'art plastique trouve sa place avec des illustrations hors-texte de Serge Vandercam, de Serge Largot et de Remo Martini.

Beaucoup éprouvent la nécessité de formes d'art qui ne soient pas uniquement le résultat de spéculations intellectuelles ou idéologiques, trop étroitement solidaires des modes du moment. Or, un tel art existe et se trouve, loin des courants "modernistes" et l'on ne peut qu'en ressentir de l'émerveillement dès que l'expression
temporelle du pinceau, du mot... de la note relève, par dessus tout, de la réflexion intérieure. Un réalité esentielle transparaît dès lors au travers de l'oeuvre lorsque celle-ci exprime l'Esprit de sa création. Sans doute représenter l'esprit à travers la forme est un impératif capital et non seulement une manière de penser ou de croire ou un style ou des préférences: simples "opinions" qui ne sont qu'autant de reflets transitoires. Mais, qu'un état de conscience serve à élaborer une oeuvre... loin de la poussière du siècle comme le voulait le peintre et critique d'art chinois, Shitao, vers 1710, et l'art qu'il soit d'Extrême-Orient ou d'ailleurs ne peut que porter l'indélébile empreinte de l'Esprit qui l'anime.
Comment ne pas se souvenir des mots de Jung: Bild ist Seele? Dès lors, tout observateur de l'art se trouve tout autant confronté avec une réalité tangible qu'avec son contenu vital c'est à dire la pensée méditative qui a pris une forme plastique pour mieux se faire entendre. A ce même amateur, il peut même advenir de se sentir poussé plus avant et comme au delà de quelques mystérieux miroir, ouvert sur des perspectives plus lointaines que celles des dimensions immédiatement reflétées.
Ne serait-ce pas au travers d'un miroir semblable qu'après être grimpée sur la cheminée de sa chambre, Alice: l'enfant miraculeux de l'imagination créatrice de Lewis Caroll et qui renonçant à l'Underground comme au Wonderland de ses explorations, devait, un jour de 1872, passer dans l'éblouissement de son âge onirique et "réel"? Elle se retourna pourtant un instant, dans le vertige de sa crainte, en abandonnant son univers familier et sa surprise fut la plus rassurante qui soit: la seule qui "l'enchanta" pour de bon! Ne devait-elle pas perçevoir que, vues des seuils qui désormais étaient les siens: The pictures seemed to bee ... all alive, alive: peinture non pas vivantes, mais "animées"?
L'effort des peintres et des sculpteurs du Groupe, chacun à titre d'expérience personnelle, a justement pour ultime ambition de rendre évidente une qualité d'imagination transcendante, seule capable d'assurer que l'art demeure positivement...
ALIVE: ANIMÉ."

(Philippe d'Arschot, in: Lumen-Numen, nr 4, 1971, p. 1-4)

EMIEL DE KEYSER

*

BIJ WIJZE VAN INLEIDING

"De schilderkust van de groep Lumen-Numen is bij een eerste kennismaking een schilderkunst die van de toeschouwer een speciale inspanning vergt. Deze inleiding bevat enkele aanduidingen om pogingen om ze nader te brengen bij de toeschouwer die deze inspanning wil doen. Geen verklaring, zeker geen verdediging of apologie, slechts enkele tips, die misschien, ik hoop het, de openheid tot deze kunst helpen verwekken.

Om te beginnen een drietal punten die ze gemeenschappelijk heeft met veel moderne schilderkunst die zich beweegt in het spoor dat door Cézanne werd getrokken, doch eveneens met vele grote werken uit vroegere tijden.
Eerst is er het streven naar de oplossing van de vorm, de verdoezeling der omtrekken, wat een gevolg is van het streven om de werkelijheid niet meer te zien volgens de ingebeelde, abstracte logica van lijnen die er allerlei omtrekken zouden bepalen, doch, enerzijds volgens de vlekken en mekaar rakende kleurgebieden die het oog er werkelijk ziet en anderzijds doorheen de taal van het plastisch en ineenvloeiend of nevenschikkend materiaal dat de verf is. Het oog dringt op deze wijze zodanig de werkelijkheid binnen dat het a.h.w. deze werkelijkheid zelf wordt. Er ontstaat een osmose, een transmutatie die de werkelijkheid een ziel geeft. Geen voorstelling meer, een zich inleven. Eerste geestelijke dimensie van deze kunst. Dit eerste kenmerk is trouwens fundamenteel en universeel en men kan alle schilders volgens dit kriterium in twee groepen indelen: zij die wel de werkelijkheid binnendringen, de niet-mystiekers en de mystiekers.
Kleurdenken is een tweede karakteristiek die eveneens zeker niet nieuw is, doch die door de Lumen-Numen schilders misschien iets systematischer wordt toegepast. Het behoort althans tot hun credo. Kleuren hebben eigen wetten en mogelijkheden, harmonieken en associatieve potenties die de taal zelf van het schilderen uitmaken, het a b c van deze kunst.
Een derde karakteristiek, eveneens zo oud als alle goede schilderkunst, ligt in het plastisch vermogen en de kracht om de gewaarwordingen tastbaar te maken.Met de vorige is deze karakteristiek de minst oorspronkelijke van de groep en verbindt hem alleen maar met de grote constanten in de schilderkunst aller tijden.

Een volgende groep van twee karakteristieken is reeds specifieker voor de schilders die hier tentoonstellen en moeilijker te vatten.
De eerste betreft het scheppen van een a-perspectivistische of misschien beter gezegd: een multi-perspectivistische ruimte. Dit is beslist een aspect van de geestelijke dimensie van deze schilderkunst. Het is een ervaring van de werkelijkheid, waarin alle dingen te gelijk bestaan.
Tegelijkertijd een universaliteit en een samenvallen van alle dimensies in een soort ruimteloze ruimte waarin de verzoening der tegengestelden verwezenlijkt is, een universeel punt waarin alle conventionele ruimte-begrippen verzwinden of ontploffen en opgaan in een bijna niet meer met woorden uit te drukken werkelijkheid, die de
"plaats" is van alle mogelijke ruimten.
In deze ruimte dan heerst het licht. Alle grote schilders hebben het licht willen uitdrukken of vangen. Het licht is de enige werkelijkheid want gans de fysische wereld is in zijn kleinste bestanddelen herleidbaar tot licht, als wat is bestaat uit licht en dit in zoveel schakeringen als er dingen en aspecten aan de dingen zijn. Ook het licht brengt ons in een geestelijke realiteit, in een helder opgaan in het wezen van wat is, en de naam Lumen-Numen zegt het: deze strijd om het licht vormt een fundamenteel aspect van deze schilderkunst. Daarom zal de stof glanzen van het licht dat er de kern van vormt en dat zelf maar symbool is voor nog diepere geheimen van het zijn, daarom zal het licht alle vormen en kleuren van de werkelijkheid transfigureren. Schilderen wordt capteren, openbaren, weergeven, suggereren van licht, de werkelijkheid wordt ervaren als één stroom van duizendvoudige lichtschakeringen en de kleur van de schilder poogt hiervan een weerspiegeling te zijn en zijn matière poogt hij te doen glanzen van deze intieme werkelijkheid.

De laatste kenmerken, de moeilijkst bereikbare, de zelden bereikte streefdoelen van deze schilderkunst,betreffen tenslottehet numineuze. Dit zou men kunnen omschrijven als het wonderbare, onuitsprekelijke wezen zelf der werkelijkheid en van het leven. Het is een paradoxale werkelijkheid want ze heeft een inhoud die ontsnapt aan elke inhoud, en dàt juist wil de inhoud zijn van deze kunst: een bijna bovenmenselijke weddenschap. En al is het wellicht een feit dat dit doel niet bereikt kan worden, tenzij in een authentieke mystieke ervaring, die zich op het puur geestelijk plan situeert en daarom niet meer mededeelbaar is, zodat elke vorm van kunst, eer ze dit zou bereiken, in gestamel en in stilte zou zijn opgegaan, toch poogt de kunst de grenzen van het mededeelbare te verleggen en steeds verder door te dringen in geestelijke lagen die nog in vormen suggereerbaar zijn. Dit zweeft de meest typische Lumen-Numen schilders voor de ogen.

De grote concrete moeilijkheid blijft het in beeld brengen van deze werkelijkheid uit het hogere bewustzijn, een beeld, dat ook aan de toeschouwer de mogelijk- heid biedt dit te ervaren of dat hem op deze golflengte plaatst.
Via de osmose met de werkelijkheid door het oplossen van de vorm, opgaande naar het licht en het bewustzijn der multivalente ruimte, wil deze kunst uitmonden in de geestelijke werkelijkheid waarvan al wat is een aspect is. Van sensoriële naar numineuze schilderkunst langs een hele reeks overgangstrappen en in de zuivere schilderkundige taal van kleur, plasticiteit en stof-transfiguratie, is deze kunst een poging, en vaak nog een stamelende poging - maar hoe verdienstelijk!- om een dimensie, de geestelijke, bewuster dan vroeger, toe te voegen, niet alleen aan de schilderkunst, doch aan het huidig bewustzijn zonder meer.

(Erik van Ruysbeek, in: Lumen-Numen, nr 4, 1971, p. 5-8)

*
GROEP LUMEN-NUMEN WIL HET GEESTELIJKE UITBEELDEN

"De laatste etappe van de tentoonstellingstrilogie van de groep Lumen-Numen eindigde in galerij De Zwarte Panter, aan de hoogstraat 70 te Antwerpen. In de gezellige ruimte die Adriaan Raemdock (sic) ter beschikking stelt komt het werk van deze internationale groep artiesten goed tot zijn recht.
Tot 28 april kan men de Lumen-Numen-produkten gaan bekijken, die voordien reeds te Brussel en te Aalst te zien waren.
In de toelichting tot deze manifestatie lezen we dat alle grote schilders het licht hebben willen vangen of uitdrukken. Het licht brengt ons in een geestelijke realiteit, in een helder opgaan in het wezen van wat is, en de naam Lumen-Numen zegt het: deze strijd om het licht vormt een fundamenteel aspect van deze schilderkunst. En verder: de zelden bereikte streefdoelen van deze schilderkunst betreffen het numineuze. Dit zou men kunnen omschrijven als het wonderbare, onuitsprekelijke wezen zelf der werkelijkheid en van het leven. Het is een kunst die poogt de grenzen van het mededeelbare te verleggen en steeds verder door te dringen in de geestelijke lagen, die nog in vormen suggereerbaar zijn.
Dat brengt met zich mee dat de beeldhouw- en schilderkunst van de groep Lumen- Numeneen kunst is die van de toeschouwer heel wat inspanning vraagt. Maar wie zich die moeite getroost wordt er voor beloond: er valt van deze kunst te genieten omdat zij in de eerste plaats een uiting is van een zuiver en picturaal gericht kleurgevoel. Men kan ook los van de hiervoor geformuleerde theorieën, doordringen in het eigen artistieke klimaat van deze kunst.
In De Zwarte Panter kan men werk zien van Guy Adam, Kari Bert, Emiel De Keyser, Gilberte De Leger, Jan Dries, Serge Largot, Remo Martini, Roland Monteyne, Rudi Polder, Marcel Rademakers, Siegward Strotte (sic), Lars A Sundberg, Wim Van de Velde en Roger Wouters.
Al met al een zeer fraai ensemble."

(Art., in: De Nieuwe Gazet, 21/04/1971)

EMIEL DE KEYSER

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LUMEN NUMEN (Maison Lancksweert)

"C'est dans une belle maison patricienne de la Place Jamblinne de Meux à Bruxelles que le groupe Lumen-Numen a exposé ses oeuvres.
Pour bien situer l'esprit de ces artistes, il faut se référer à l'introduction de Philippe d'Arschot et à celle d'Erik van Ruysbeek. Le premier insiste sur "la pensée méditative qui a pris une forme plastique" et le second précise ces deux pôles vers lesquels tendent les recherches du groupe: la lumière et le réel.Ce dernier, ils veulent le saisir dans son existence la plus profonde, qui confine au sacré. Dans le but de mieux expliciter leur objectif, ils ont recours à un néologisme: le numineux.
Des Hollandais, un Allemand, un Suédois et des Belges se côtoient. Il serait trop long d'analyser toutes les oeuvres exposées. Force nous est de ne signaler quela belle lumière issue du coloris dans les oeuvres de Kari Bert, l'extraordinaire impression laissée par les compositions de Remo Martini,le coloris plus vif d'E. De Keyser, la sensibilité délicate de Polder, la sobriété japonaise de Sprotte dans Bambous à Ischia etles pastels au coloris serré et musical de Marcel Rademakers, les sculptures hors catalogue de Roland Monteyne. Trop de richesses artistiques nous entourent dans un cadre rêvé. Ensemble d'un raffinement extraordinaire où quelques oeuvres seulement détonnent un peu."

(Emile Kesteman, in: Peau de Gerfaut, n° 66, mai 1971, Brussel/Bruxelles)

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